Église paroissiale Notre-Dame

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Sorbets

D'après la monographie paroissiale de 1888, l'ancienne église Notre-Dame (ou de l'Annonciation) - nommée Saint-Jean-Baptiste au XVIIIe siècle - "fut d'abord la chapelle du château du baron de Lartigue, seigneur de Sorbets et autres lieux" (Joseph-François et son fils Jean-Pierre), avant de devenir église paroissiale à une époque non précisée. Le petit édifice (dont des relevés furent effectués peu avant sa destruction) était constitué originellement d'une nef unique, plus tard agrandie d'un bas-côté au nord, "pas assez élevé et disproportionné dans la largeur". Le chœur fut aussi refait "à une époque plus récente" (après la Révolution ?). Les derniers travaux ont lieu en 1879 (boiserie de la sacristie) et en 1883 avec la construction d'un nouveau clocher. A l'époque de la rédaction de la monographie, l'église "tombe en ruines" et un projet de construction nouvelle est déjà à l'étude. Celui-ci, qui intègre le clocher récemment bâti, est rédigé en 1891 par l'architecte Henri Dépruneaux, nouvel inspecteur des travaux diocésains (et futur architecte diocésain en 1896). Après approbation du comité des inspecteurs généraux des travaux diocésains (25 mars 1891), les travaux sont réalisés de 1893 à 1897 par l'entrepreneur local Germain Dupourqué, de Buanes. Le procès-verbal de réception définitive est signé le 27 janvier 1897.

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle

Dates

1883, daté par source

1891, daté par source

Auteurs Auteur : Depruneaux Henri Edmé Xavier

Henri Depruneaux ou Dépruneaux, né à Yport (Seine-Inférieure) le 18 avril 1867, mort le 20 septembre 1953. Élève de l'école des Beaux-Arts (promotion 1886) ; architecte de la succursale de la Banque de France à Mont-de-Marsan (août 1893), architecte de la ville de Mont-de-Marsan (octobre 1893), puis architecte de l'administration des hospices ; inspecteur des travaux diocésains d'Aire (23 décembre 1893, après Jules François Dupouy) ; architecte diocésain d'Aire (30 novembre 1896, après Louis Henri Lafillée) ; officier d'académie (3 janvier 1904). D'après : Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle (Jean-Michel Leniaud, dir.), École des chartes.

, architecte diocésain (attribution par source)
Auteur : Dupourqué Germain

Jean Germain Dupourqué, entrepreneur de travaux publics (maçon) à Buanes (Landes) à la fin du XIXe siècle (il construit l'église de Sorbets de 1893 à 1897 et restaure celle de Bahus-Soubiran en 1897).

Né le 28 mai 1849 à Arboucave (Landes) et mort après 1901; deuxième fils de Pierre Dupourqué (1806-1873) et de Jeanne Laborde (1811-1853). Marié en premières noces, le 19 juin 1875 à Buanes, avec Marie Gorgonie Lafitte (Buanes, 9 décembre 1849 - idem, 16 mai 1889), couturière, fille de Pierre Lafitte, maçon, et de Marie Lucmau, dont trois fils nés à Buanes : Pierre (23 avril 1876 - Auch, asile d'aliénés, 20 septembre 1901) , Justin (22 mai 1878, époux de Marie-Léonie Thomas) et Omer (9 septembre 1884, marié en 1909 à Catherine Arlas). Marié en deuxièmes noces, le 6 février 1891 à Buanes, avec Eugénie Prudence Lummau (Buanes, 5 avril 1863 - idem, 2 octobre 1924), fille de Pierre François Lummau et de Genny Labrouche. Source : Geneanet ; AD Landes, 4 E 57/10, 4 E 57/12, 4 E 57/13, 4 E 57/17.

, entrepreneur (attribution par source)

L'édifice orienté, de style néoroman, est situé à l'entrée nord du village et entouré d'un cimetière sur ses côtés nord, sud et est. Il comprend trois vaisseaux de quatre travées ; la travée occidentale, plus courte, est occupée par un vestibule à l'entrée du vaisseau central, par une chapelle baptismale à l'extrémité du collatéral nord et par l'escalier de la tribune à celle du collatéral sud. A l'ouest, un clocher-porche hors-œuvre, de plan carré, à trois niveaux, est ouvert sur trois côtés par des arcades libres en plein cintre et couronné d'une flèche octogonale à égout retroussé de plan carré, couverte d'ardoise ; l'accès au clocher se fait par la tribune de la nef. Le vaisseau central est séparé des collatéraux par des grandes arcades en plein cintre sur piliers carrés. Il est prolongé à l'est par une travée de chœur barlongue et par une abside à trois pans, épaulée au nord par une petite sacristie carrée (une seconde, prévue au sud, ne fut pas construite). Les trois vaisseaux sont couverts de berceaux transversaux (ou de voûtes d'arêtes très peu marquées) dont les doubleaux retombent sur des culs-de-lampe en talon ; la travée de chœur est couverte d'une croisée d'ogives, l'abside d'une voûte d'ogives sexpartite retombant sur des culots en pierre sculptée à motifs feuillagés ; le porche et le vestibule sont plafonnés. L'édifice est entièrement bâti en moellon enduit, la pierre de taille étant réservée aux piliers intérieurs, aux encadrements des baies, à la modénature et aux contreforts talutés qui raidissent l'ensemble de l'édifice sauf le clocher. La couverture est en tuiles mécaniques, à l'exception de la flèche déjà mentionnée du clocher.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. tuile mécanique, ardoise
Plans

plan allongé

Étages

3 vaisseaux

Couvrements
  1. voûte en berceau voûte d'arêtes voûte d'ogives
Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe polygonale

  2. Forme de la couverture : flèche polygonale

Escaliers
  1. Emplacement : escalier dans-oeuvre

Décors/Technique
  1. vitrail (étudié)
  2. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : feuille


Précision sur la représentation :

Motifs végétaux néoromans (crochets feuillagés, demi-palmettes, trèfles) sur les culots sculptés du chœur.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Sorbets

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2017 D 267

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